Lettres d'instituteurs de l'école Marie Curie de Bobigny (93) à leur inspecteur

Florence Philip
Professeur des écoles
Ecole élémentaire Marie Curie
Bobigny

M. Daniel Auverlot
Inspecteur d'académie de la Seine Saint-Denis
Bobigny

Bobigny, le 5 février 2009

Monsieur l'inspecteur d'académie,

Je vous écris cette lettre car aujourd'hui, en conscience, je ne puis plus me taire. En conscience, je refuse d'obéir.

Le démantèlement des fondements de l'Education Nationale est un processus que je ne peux accepter sans réagir.

L'objet de ma lettre est de vous informer que je ne participerai pas à ce démantèlement. En conscience, je refuse de me prêter par ma collaboration active ou mon silence complice à la déconstruction du système éducatif de notre pays.

C'est pourquoi en toute responsabilité :

- Je ne peux appliquer les programmes de 2008 réalisés sans aucune concertation et présentant des aspects terriblement rétrogrades, je continuerai à mettre en ouvre les programmes de 2002.

- Je refuse de cautionner et mettre en place « l'aide individualisée » en dehors du temps scolaire commun à tous les élèves alors même qu'on supprime les postes du RASED. Je continuerai à aider dans le cadre de ma classe, du cycle, mes élèves en difficulté et à rechercher toutes les collaborations possibles avec les personnels spécialisés et les parents.

- Je suis opposée aux primes et heures supplémentaires qui divisent les enseignants au lieu de favoriser le travail en équipe (comme dans le cas des primes pour les évaluations nationales) ou rémunèrent des actions en dehors du temps scolaire alors même que les moyens manquent pour assurer l'essentiel sur le temps scolaire. Je ne me porterai donc pas volontaire pour les stages et je ne participerai pas à la mise en place de ces dispositifs. Je continuerai à travailler solidairement et en équipe avec mes collègues.

Je fais ce choix dans l'espérance de construire une école du respect, de la coopération, de la solidarité et de la réussite pour tous.

Je prends la liberté de faire connaître cette lettre et de l'associer à d'autres courriers similaires car elle s'inscrit dans une prise de conscience et une action collective de défense du service public d'éducation et des valeurs qui fondent notre école républicaine.

Je vous prie de croire, Monsieur l'inspecteur d'académie, en l'assurance de mes sentiments déterminés et respectueux.

Florence Philip

 

 

Christophe MORIN                                               Bobigny le 26 janvier 2009
Ecole Marie Curie
Avenue Karl Marx
93000 Bobigny

En conscience, je refuse d'obéir !


Monsieur l'Inspecteur d'Académie,

Je vous écris cette lettre car aujourd'hui, en conscience, je ne puis plus me taire ! En conscience, je refuse d'obéir !

Le démantèlement des fondements de l'Education Nationale est un processus que je ne peux accepter sans réagir.

L'objet de ma lettre est de vous informer que je ne participerai pas à ce démantèlement. En conscience, je refuse de me prêter par ma collaboration active ou mon silence complice à la déconstruction du système éducatif de notre pays.

C'est pourquoi en toute responsabilité :
Je ne peux appliquer les programmes de 2008 réalisés sans aucune concertation et présentant des aspects terriblement rétrogrades, je continuerai à mettre en ouvre les programmes de 2002.

Je refuse de cautionner et mettre en place « l'aide individualisée » en dehors du temps scolaire commun à tous les élèves alors même qu'on supprime les postes du RASED. Je continuerai à aider dans le cadre de ma classe, du cycle, mes élèves en difficulté et à rechercher toutes les collaborations possibles avec les personnels spécialisés et les parents.

Je suis opposé aux primes et heures supplémentaires qui divisent les enseignants au lieu de favoriser le travail en équipe (comme dans le cas des primes pour les évaluations nationales) ou rémunèrent des actions en dehors du temps scolaire alors même que les moyens manquent pour assurer l'essentiel sur le temps scolaire. Je ne me porterai donc pas volontaire pour les stages et je ne participerai pas à la mise en place de ces dispositifs. Je continuerai à travailler solidairement et en équipe avec mes collègues.

Je fais ce choix dans l'espérance de construire une école du respect, de la coopération, de la solidarité et de la réussite pour tous.

Je prends la liberté de faire connaître cette lettre et de l'associer à d'autres courriers similaires car elle s'inscrit dans une prise de conscience et une action collective de défense du service public d'éducation et des valeurs qui fondent notre école républicaine.

Je vous prie de recevoir, Monsieur l'Inspecteur, l'assurance de mes sentiments déterminés et respectueux.

Christophe MORIN




Rémy LOGIE

professeur des écoles

Ecole élémentaire Marie Curie

93000 BOBIGNY

            Bobigny,

                               le mardi 20 janvier 2009

 

 

 

Monsieur l'Inspecteur,

 

            Je vous écris cette lettre, largement inspirée de celles d'Alain Refalo et Jean-Marc Hostachy, car, en conscience, je ne puis plus, non plus, me taire et, par la présente, vous fais part de ma décision de refuser d'obéir.

 

            Depuis près d'un an, les réformes se succèdent à un rythme soutenu. Non seulement, elles détruisent peu à peu l'Ecole Républicaine dans laquelle j'enseigne, mais elles sont menées en outre, dans la plus grande opacité quant à leurs conceptions, sans l'avis de ceux qui font l'école. Ce manque de sérieux et cette précipitation sont très inquiétants et prouvent le mépris total d'un ministère envers ses personnels mais aussi envers ses usagers. La colère gronde chez les enseignants las de toutes ces nouveautés qu'ils sont obligés d'appliquer sachant désespérément qu'elles n'auront aucun effet sur leurs élèves. Fait nouveau et encourageant, la colère commence à gronder aussi chez les parents, dès lors qu'ils connaissent les desseins funestes de ce processus.

 

            Aujourd'hui, le démantèlement de l'école n'est plus à démontrer tant les mesures nombreuses ne sont portées que par une seule et même valeur : faire des économies. Je me dois toutefois de les rappeler :

            - suppression de milliers de postes aggravant de fait des conditions d'enseignement difficiles

            - diminution du volume horaire pour chacun des élèves Français

            - changement des programmes plus lourds, plus mécaniques, plus complexes à certains niveaux

            - suppression possible des IUFM avec une offre de formation "allégée" pour les futurs enseignants

            - la disparition programmée des RASED, se passant ainsi d'une expertise reconnue et utile auprès des élèves les plus en difficulté

            - la réaffectation des enseignants détachés auprès des associations complémentaires de l'école

            - la mise en place probable d'une agence chargée des remplacements avec l'utilisation de vacataires

            - la création des EPEP où parents et enseignants seront minoritaires

Enfin et cela m'irrite profondément, ce déni affiché pour les enseignants de maternelle et la menace réelle qui pèse sur cette école par le biais des créations de jardins d'éveil.

 

            Je ne puis accepter sans réagir le démantèlement progressif et sournois de cette école qui permet, malgré toutes ses faiblesses, ses erreurs, de participer de manière active à la construction de ces futurs citoyens de demain que sont nos élèves d'aujourd'hui. C'est pourquoi, je dois vous informer que je refuse de me prêter par ma collaboration active ou mon silence complice à la destruction de cette école, tout ceci sous l'argument populiste de réduire l'échec scolaire alors que la préoccupation principale est purement budgétaire.

 

            En conscience, je continuerai à travailler à partir des programmes de 2002 et je n'appliquerai donc pas les programmes de 2008. En effet, ces derniers élaborés en catimini, tournant le dos à la recherche pédagogique, ne vont que renforcer l'échec scolaire des élèves déjà fragiles. Leurs côtés mécanistes et rétrogrades n'ont qu'une visée: fournir des "résultats quantifiables, publiables et comparables". Est-ce une aide pour nos élèves ?

 

            En conscience, à compter d'aujourd'hui, je ne me déclarerai pas gréviste à l'administration lors des grèves qui pourront suivre, mais je continuerai comme par le passé à prévenir les parents au moins trois jours avant. En effet, cette remise en cause du droit de grève est inacceptable, de plus la ville de Bobigny ne voulant pas appliquer le service minimum d'accueil, cette déclaration préalable devient caduque.

           

En conscience, je ne participe pas au dispositif de l'aide personnalisée. Je ne crois pas en effet que l'aide personnalisée puisse résoudre la difficulté scolaire persistante et durable. Difficulté scolaire persistante et durable qui ne peut se traiter que dans le cadre du RASED par une aide spécialisée. C'est cette confusion volontairement entretenue entre ces deux aides qui permet aujourd'hui de justifier la disparition des RASED.

           

Si aujourd'hui je prends devant vous de tels engagements, c'est que mon administration ne me laisse pas le choix. Elle me demande de mettre en place des réformes qui vont à l'encontre des valeurs que je mets en place au sein de ma classe. Même si je n'ai pas l'outrecuidance de penser que tous les élèves qui sortiront de ma classe en auront profité, j'ai l'humilité de penser que cette voie, même imparfaite, est celle que je dois prendre dans l'intérêt de mes élèves.

            Je fais ce choix en pleine connaissance des risques  que je prends, mais surtout dans l'espoir que cette résistance trouvera écho. J'espère que c'est collectivement que nous empêcherons la mise en œuvre des ces prétendues avancées.

 

            Monsieur l'Inspecteur, vous l'avez compris cette lettre n'est pas dirigée contre vous, ni votre fonction, mais je me dois de vous l'adresser et de la faire connaître. L'esprit de responsabilité qui m'anime m'oblige d'agir à visage découvert et sans faux fuyant. Sachez que "la charge de transmettre aux élèves les connaissances et les compétences qui feront d'eux des êtres libres, éclairés, autonomes et responsables" seront toujours au cœur de ma démarche pédagogique.

 

 

Je vous prie de recevoir, Monsieur l'Inspecteur, l'assurance de mes sentiments déterminés et respectueux.

 

                                                                                                        Rémy LOGIE

 

 

Mireille Rousseau

professeur des écoles

Ecole élémentaire Marie Curie

93000 BOBIGNY

 

Bobigny le 26 janvier 2009


Monsieur l'Inspecteur d'Académie,

Je vous écris cette lettre car aujourd'hui, en conscience, je ne puis plus me taire ! En conscience, je refuse d'obéir !

Le démantèlement des fondements de l'Education Nationale est un processus que je ne peux accepter sans réagir.

L'objet de ma lettre est de vous informer que je ne participerai pas à ce démantèlement. En conscience, je refuse de me prêter par ma collaboration active ou mon silence complice à la déconstruction du système éducatif de notre pays.

C'est pourquoi en toute responsabilité :

Je ne peux appliquer les programmes de 2008 réalisés sans aucune concertation et présentant des aspects terriblement rétrogrades, je continuerai à mettre en ouvre les programmes de 2002.

Je refuse de cautionner et mettre en place « l'aide individualisée » en dehors du temps scolaire commun à tous les élèves alors même qu'on supprime les postes du RASED. Je continuerai à aider dans le cadre de ma classe, du cycle, mes élèves en difficulté et à rechercher toutes les collaborations possibles avec les personnels spécialisés et les parents.

Je suis opposé aux primes et heures supplémentaires qui divisent les enseignants au lieu de favoriser le travail en équipe (comme dans le cas des primes pour les évaluations nationales) ou rémunèrent des actions en dehors du temps scolaire alors même que les moyens manquent pour assurer l'essentiel sur le temps scolaire. Je ne me porterai donc pas volontaire pour les stages et je ne participerai pas à la mise en place de ces dispositifs. Je continuerai à travailler solidairement et en équipe avec mes collègues.

Je fais ce choix dans l'espérance de construire une école du respect, de la coopération, de la solidarité et de la réussite pour tous.

Je prends la liberté de faire connaître cette lettre et de l'associer à d'autres courriers similaires car elle s'inscrit dans une prise de conscience et une action collective de défense du service public d'éducation et des valeurs qui fondent notre école républicaine.

Je vous prie de recevoir, Monsieur l'Inspecteur, l'assurance de mes sentiments déterminés et respectueux.

                                                                         Mireille Rousseau



Paul MARESCHAL

professeur des écoles

Ecole élémentaire Marie Curie

93000 BOBIGNY

 

 Bobigny, le mardi 20 janvier 2009

 

 Monsieur l'Inspecteur,

 

            Je vous écris cette lettre, largement inspirée de celles d'Alain Refalo et Jean-Marc Hostachy, car, en conscience, je ne puis plus, non plus, me taire et, par la présente, vous fais part de ma décision de refuser d'obéir.

 

            Depuis près d'un an, les réformes se succèdent à un rythme soutenu. Non seulement, elles détruisent peu à peu l'Ecole Républicaine dans laquelle j'enseigne, mais elles sont menées en outre, dans la plus grande opacité quant à leurs conceptions, sans l'avis de ceux qui font l'école. Ce manque de sérieux et cette précipitation sont très inquiétants et prouvent le mépris total d'un ministère envers ses personnels mais aussi envers ses usagers. La colère gronde chez les enseignants las de toutes ces nouveautés qu'ils sont obligés d'appliquer sachant désespérément qu'elles n'auront aucun effet sur leurs élèves. Fait nouveau et encourageant, la colère commence à gronder aussi chez les parents, dès lors qu'ils connaissent les desseins funestes de ce processus.

 

            Aujourd'hui, le démantèlement de l'école n'est plus à démontrer tant les mesures nombreuses ne sont portées que par une seule et même valeur : faire des économies. Je me dois toutefois de les rappeler :

 

            - suppression de milliers de postes aggravant de fait des conditions d'enseignement difficiles

            - diminution du volume horaire pour chacun des élèves Français

            - changement des programmes plus lourds, plus mécaniques, plus complexes à certains niveaux

            - suppression possible des IUFM avec une offre de formation "allégée" pour les futurs enseignants

            - la disparition programmée des RASED, se passant ainsi d'une expertise reconnue et utile auprès des élèves les plus en difficulté

            - la réaffectation des enseignants détachés auprès des associations complémentaires de l'école

            - la mise en place probable d'une agence chargée des remplacements avec l'utilisation de vacataires

            - la création des EPEP où parents et enseignants seront minoritaires

Enfin et cela m'irrite profondément, ce déni affiché pour les enseignants de maternelle et la menace réelle qui pèse sur cette école par le biais des créations de jardins d'éveil.

 

            Je ne puis accepter sans réagir le démantèlement progressif et sournois de cette école qui permet, malgré toutes ses faiblesses, ses erreurs, de participer de manière active à la construction de ces futurs citoyens de demain que sont nos élèves d'aujourd'hui. C'est pourquoi, je dois vous informer que je refuse de me prêter par ma collaboration active ou mon silence complice à la destruction de cette école, tout ceci sous l'argument populiste de réduire l'échec scolaire alors que la préoccupation principale est purement budgétaire.

 

            En conscience, je continuerai à travailler à partir des programmes de 2002 et je n'appliquerai donc pas les programmes de 2008. En effet, ces derniers élaborés en catimini, tournant le dos à la recherche pédagogique, ne vont que renforcer l'échec scolaire des élèves déjà fragiles. Leurs côtés mécanistes et rétrogrades n'ont qu'une visée: fournir des "résultats quantifiables, publiables et comparables". Est-ce une aide pour nos élèves ?

 

            En conscience, à compter d'aujourd'hui, je ne me déclarerai pas gréviste à l'administration lors des grèves qui pourront suivre, mais je continuerai comme par le passé à prévenir les parents au moins trois jours avant. En effet, cette remise en cause du droit de grève est inacceptable, de plus la ville de Bobigny ne voulant pas appliquer le service minimum d'accueil, cette déclaration préalable devient caduque.

           

En conscience, je ne participe pas au dispositif de l'aide personnalisée. Je ne crois pas en effet que l'aide personnalisée puisse résoudre la difficulté scolaire persistante et durable. Difficulté scolaire persistante et durable qui ne peut se traiter que dans le cadre du RASED par une aide spécialisée. C'est cette confusion volontairement entretenue entre ces deux aides qui permet aujourd'hui de justifier la disparition des RASED.

           

Si aujourd'hui je prends devant vous de tels engagements, c'est que mon administration ne me laisse pas le choix. Elle me demande de mettre en place des réformes qui vont à l'encontre des valeurs que je mets en place au sein de ma classe. Même si je n'ai pas l'outrecuidance de penser que tous les élèves qui sortiront de ma classe en auront profité, j'ai l'humilité de penser que cette voie, même imparfaite, est celle que je dois prendre dans l'intérêt de mes élèves.

 

            Je fais ce choix en pleine connaissance des risques  que je prends, mais surtout dans l'espoir que cette résistance trouvera écho. J'espère que c'est collectivement que nous empêcherons la mise en œuvre des ces prétendues avancées.

 

            Monsieur l'Inspecteur, vous l'avez compris cette lettre n'est pas dirigée contre vous, ni votre fonction, mais je me dois de vous l'adresser et de la faire connaître. L'esprit de responsabilité qui m'anime m'oblige d'agir à visage découvert et sans faux fuyant. Sachez que "la charge de transmettre aux élèves les connaissances et les compétences qui feront d'eux des êtres libres, éclairés, autonomes et responsables" seront toujours au cœur de ma démarche pédagogique.

  

Je vous prie de recevoir, Monsieur l'Inspecteur, l'assurance de mes sentiments déterminés et respectueux.

 

 

                                                                                           Paul MARESCHAL

 

Emmanuel Husson                                                  Bobigny Le 21 janvier 2009
Ecole Marie Curie
Avenue Karl Marx
93000 Bobigny

En conscience, je refuse d'obéir !

Monsieur l'Inspecteur d'Académie,

Je vous écris cette lettre car aujourd'hui, en conscience, je ne puis plus me taire ! En conscience, je refuse d'obéir !

Le démantèlement des fondements de l'Education Nationale est un processus que je ne peux accepter sans réagir.

L'objet de ma lettre est de vous informer que je ne participerai pas à ce démantèlement. En conscience, je refuse de me prêter par ma collaboration active ou mon silence complice à la déconstruction du système éducatif de notre pays.

C'est pourquoi en toute responsabilité :

Je ne peux appliquer les programmes de 2008 réalisés sans aucune concertation et présentant des aspects terriblement rétrogrades, je continuerai à mettre en ouvre les programmes de 2002.

Je refuse de cautionner et mettre en place « l'aide individualisée » en dehors du temps scolaire commun à tous les élèves alors même qu'on supprime les postes du RASED. Je continuerai à aider dans le cadre de ma classe, du cycle, mes élèves en difficulté et à rechercher toutes les collaborations possibles avec les personnels spécialisés et les parents.

Je suis opposé aux primes et heures supplémentaires qui divisent les enseignants au lieu de favoriser le travail en équipe (comme dans le cas des primes pour les évaluations nationales) ou rémunèrent des actions en dehors du temps scolaire alors même que les moyens manquent pour assurer l'essentiel sur le temps scolaire. Je ne me porterai donc pas volontaire pour les stages et je ne participerai pas à la mise en place de ces dispositifs. Je continuerai à travailler solidairement et en équipe avec mes collègues.

Je fais ce choix dans l'espérance de construire une école du respect, de la coopération, de la solidarité et de la réussite pour tous.

Je prends la liberté de faire connaître cette lettre et de l'associer à d'autres courriers similaires car elle s'inscrit dans une prise de conscience et une action collective de défense du service public d'éducation et des valeurs qui fondent notre école républicaine.

Je vous prie de recevoir, Monsieur l'Inspecteur, l'assurance de mes sentiments déterminés et respectueux.

Emmanuel Husson



24/01/2009
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